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L'Alioscopie:

L'alioscopie est une technique dont le terme nous vient du français Pierre Allio, fondateur d'"Alioscopy", une société spécialisée dans les images en relief.

 

Pour former une image en relief, on va en fait " coder " : on place un premier réseau lenticulaire (système de lentilles spéciales) collé à la surface de l’écran.

Ces lentilles sont comme de minuscules loupes. En effet, elles vont grossir un point de vue différent selon l'angle sous lequel on regarde l'écran. Elles empêchent donc chaque œil de voir plus d'une image à la fois parmi toutes celles présentes dans l'image. Les deux yeux ne regardent pas l‘écran exactement sous le même angle, ainsi ils perçoivent chacun une image distincte, permettant au cerveau de créer la sensation de relief.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                           Réseau lenticulaire oblique à la surface d'un écran Alioscopique

 

 

 

En effet, afin de percevoir le relief, deux points de vue sont nécessaires. Le spectateur n'en verra toujours que deux à la fois sur un écran Alioscopique. Chaque fois qu'il se déplace, le spectateur change de point de vue donc de couple stéréoscopique. Ainsi, plus il y a de points de vue dans l'image, plus la zone de transformation du relief sera grande. C'est ce que l'on appelle le "lobe". L'écart entre deux points de vue étant égal à l'écart entre nos yeux (6.5 cm), 8 points de vue permettent ainsi d'avoir un lobe de 52 cm.

 

Les limites de l'alioscopie:

 

L’alioscopie a néanmoins ses limites. En effet, il existe une courte zone de transition entre chaque lobe, que l'on appelle "passage de lobe", et dans laquelle le relief est inversé. C’est à ce moment que chacun de nos yeux verra une image qui ne lui est pas destinée. De ce fait, l’impression de relief disparaîtra momentanément. Il est donc primordial, afin de percevoir le relief d'éviter de se trouver au "passage de lobe".

Si les écrans n'avaient que deux points de vue, on rencontrerait trop souvent la zone de transition et on aurait alors une chance sur deux de se trouver mal placé. En revanche, avec 8 points de vue, le spectateur a 7 chances sur 8 de se trouver dans une bonne position. Cela permet aux utilisateurs de ne pas être trop souvent gêné par ces « passages de lobe Â». Il suffit ainsi de bouger de quelques centimètres pour passer d’un "passage de lobe" à une vision en relief.

 

Pourquoi ne pas placer plus de points de vue pour minimiser les « passages de lobe Â» ? Il se trouve que ces points de vue ont une résolution haute définition (HD), et donc un certain nombre de pixels sur une faible zone. Multiplier les points de vues impliquerait donc d’augmenter le nombre de pixels. Or la place sur un écran étant restreinte, le nombre de pixels reste limité.

On pourrait donc augmenter les points de vue, mais la qualité de l'image serait nettement réduite. Ainsi, il faudra attendre une « nouvelle haute définition Â» pour, peut-être,  augmenter à nouveau ce nombre de points de vue.

 

Point négatif de l'alioscopie:

 

Enfin, l’alioscopie n'a pas que des côtés positifs. En effet, une exposition prolongée devant un écran utilisant l’alioscopie entraîne des maux de tête.

 

Malgré tout, cela reste une avancé nette dans l’histoire de la perception du relief, en effet, on peut désormais percevoir le relief sans lunette. On appelle ça l’auto-stéréoscopie.

RJSPEB

© 2016 par RJSPEB. Créé avec Wix.com

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