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2)... au cerveau:

 

1) Les cônes et les bâtonnets

 

Nous allons désormais tenter d’expliquer comment ces informations lumineuses sont transmises jusqu’au cerveau.

Pour ce faire, nous allons, pour commencer, nous attarder sur une des couches nerveuses de la rétine, la couche des photorécepteurs, qui lui permet d’être sensible à la lumière : c'est la couche la plus externe de la rétine. Ces neurones, au nombre de 130 millions, peuvent être classés en deux catégories : les bâtonnets (125m) et les cônes (5m).

 

  •  Les bâtonnets, qui tiennent leur nom de leur forme cylindrique, sont très sensibles à la lumière et saturent de ce fait très rapidement ; c’est pourquoi ils sont en charge de la vision nocturne, car ils ne peuvent percevoir que de faibles quantités de lumière. Lorsqu’ils sont activés sans les cônes, on dit que l’on a une vision scotopique. Les bâtonnets ne peuvent faire de distinction de couleurs autre qu’au niveau des nuances de gris (obtenus grâce à la possibilité de distinguer le blanc et le noir). Ils contiennent un pigment, la « rhodopsine Â» (parfois également appelé « pourpre rétinien Â»), qui a une importance capitale dans le phénomène de formation des images, comme nous le verrons ultérieurement.

  • Les cônes, qui tiennent leur nom de leur forme conique, sont eux, à l’inverse des bâtonnets, peu sensibles à la lumière, ce qui explique leur utilisation en plein jour ; on parle alors de vision photopique (car les bâtonnets sont dans un même temps saturés et ne sont donc pas utilisés). Ils ont une très bonne perception des détails ainsi qu’une grande perception des couleurs. Les scientifiques ont pu remarquer que les cônes ont des différences de sensibilité en fonction des longueurs d’ondes de la lumière reçue, qui sont au nombre de 3. Ainsi, il semble exister un cône plus sensible pour les radiations s’apparentant au bleu (le cône S), un second plus sensible au contact des radiations donnant du vert (le cône M) et un dernier plus sensible à celles donnant du rouge (le cône L). Les cônes sont ainsi à l’origine de la perception des couleurs, qui sont toutes formées à partir de ces 3 couleurs fondamentales, notamment grâce à l’iodopsine, un pigment présent dans les cônes et qui, comme la rhodopsine, joue un rôle important.

En effet, ces deux molécules sont essentielles au mécanisme de formation des images car au contact de la lumière, elles admettent une réaction de type photochimique qui génère la création d’un message électrique. Ce message sera ensuite transmis par les fibres nerveuses de la rétine qui, regroupées à un point précis de la rétine, « la tache aveugle Â», constituent le nerf optique. On observe ainsi des messages électriques différents d’un cône à un autre, en fonction qu’il soit dit Â« S Â», « M Â» ou « L Â», et d’un cône à un bâtonnet, ce qui permet à la rétine de transmettre l’intégralité des informations contenues dans la lumière émanant des objets au cerveau. Ce dernier pourra ainsi ensuite interpréter l’image formée sur la rétine.

 

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